Les bonnes nouvelles de la semaine

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Bonjour tout le monde. Ravi de vous retrouver ce matin. Ça fait longtemps ! La faute à un mois de mai riche en ponts et chargé en travail. Mais on est reparti pour notre tour hebdo des actus positives.

Avant de commencer, un point “pratique” par maddie_whitman : les hauteurs de l’île d’Oahu, dans l'archipel d'Hawaï, sont le spot idéal pour une bonne sieste.

Vers la fin du démarchage téléphonique ? Le Parlement français a définitivement adopté, courant mai, une loi qui interdit le démarchage téléphonique sans consentement. Une mesure qui entrera en vigueur en août 2026 (encore un peu de patience). Les démarcheurs devront alors obtenir l’accord préalable des consommateurs avant de pouvoir les appeler, sous peine d’amendes allant jusqu’à 500.000 euros.

Baisse des émissions de CO2 dans l’Union européenne. La Commission européenne a indiqué mercredi dernier que les Européens se rapprochaient de l’objectif de réduction des émissions de CO2 qu’ils se sont fixés. On est donc sur la bonne voie pour réduire de 55% nos émissions de CO2 d’ici à 2030 (par rapport à 1990). Après avoir évalué les plans nationaux énergie-climat que les États membres lui ont remis, Bruxelles a en effet annoncé pouvoir tabler sur une baisse de 54%. Le Monde.

Bouffée d’air pur. Le gouvernement a fait savoir la semaine dernière qu’à partir du 1er juillet, fumer sera interdit dans de nombreux espaces publics en France : plages, parcs, arrêts de bus ou encore aux abords des écoles. “Là où il y a des enfants, le tabac doit disparaître”, a précisé la ministre de la santé. Courrier international.

Baisse de la bétonisation des sols. La consommation d'espaces naturels, agricoles et forestiers (c’est-à-dire la bétonisation d'espaces naturels) en 2023 est la plus faible enregistrée en France depuis 15 ans, selon le Cerema. Dans le détail, 19.263 hectares d'espaces naturels ont été consommés en 2023, en baisse de 4,8% par rapport à 2022. Depuis 2019, la tendance est à une stabilisation du rythme autour de 20.000 ha par an, mais ce rythme demeure élevé. La bétonisation des sols est le principal facteur de perte de biodiversité et elle contribue au réchauffement climatique, car les sols naturels ont un rôle de puits de carbone et de filtration de l'eau.

Un bébé paresseux est né par surprise début mai au zoo de Beauval, dans le Loir-et-Cher. Personne n’avait vu que Whoopi, la mère, était enceinte. Chez les paresseux, la gestation est pourtant de 11 mois. Le petit se porte “comme un charme” selon le zoo. Il devrait encore rester accroché au ventre de sa mère pendant une semaine, avant de pouvoir bouger tout seul. Un moment important pour la conservation de cette espèce, vulnérable et menacée. France bleu.

Chanter des berceuses à son bébé est encore plus bénéfique qu’on ne le pensait. Non seulement, ça l’aide à réguler ses émotions, notamment quand il pleure. Mais en plus, ça lui permet d’améliorer grandement son humeur, et participe donc à son bien-être mental, selon une étude publiée fin mai. Le HuffPost.

Le plein d’eau. Au Maroc, un réseau de filets installés sur le mont Boutmezguida, aux portes du Sahara, permet de capter l’eau de la brume. Lorsque les nuages passent à travers ce maillage, des gouttelettes d’eau se forment et s’écoulent ensuite vers un réservoir de stockage. Chaque jour, près de 37.000 litres d’eau sont ainsi collectés. Ils approvisionnent, via un système de canalisation, environ mille personnes. Un dispositif qui séduit le monde entier. On en retrouve au Pérou, aux États-Unis, en Afrique du Sud, en Chine ou encore en Tanzanie. L’Europe s’y met aussi. Les îles Canaries (financées par la commission européenne) se sont dotées de filets attrape-brume pour irriguer des parcelles agricoles ou reboiser certains territoires ravagés par les feux. Ce système a deux points forts : il ne consomme pas d’énergie et coûte très peu cher. france inter.

La vue la plus profonde. Le télescope spatial James Webb a capturé la vue “la plus profonde à ce jour” de l’Univers. Le cliché a été publié la semaine dernière par le CNRS et l’Agence spatiale européenne. Il a nécessité plus de 120 heures d’observation. Au centre, se trouve Abell S1063, un amas massif de galaxies, situé à 4,5 milliards d’années-lumière de la Terre. Abell S1063 est tellement gigantesque qu’il peut courber la lumière d’objets situés derrière lui, créant une sorte de loupe cosmique appelée lentille gravitationnelle. Grâce à cet effet, “ces observations dévoilent les toutes premières galaxies et les premières étoiles qui se forment durant le premier milliard d’années de l’histoire de l’univers”, détaille l’organisme de recherche français.